Brûlure de café ou peine de cœur : le ressenti est le même
By Par Margaret Paul, D. Ph.May 06, 2013
Saviez-vous qu'une peine de cœur fait aussi mal qu'une brûlure de café? Apprenez à accueillir et à libérer cette douleur plutôt que de vous retrouver coincé(e) dans la souffrance.
« La science a enfin confirmé ce que toute personne qui a déjà été amoureuse sait déjà : une peine de cœur fait vraiment mal. » [Traduction] http://www.cnn.com/2011/HEALTH/03/28/burn.heartbreak.same.to.brain/index.html
« Dans le cadre d’une nouvelle étude utilisant l’imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle (IRMf), les chercheurs ont constaté que les réseaux du cerveau qui sont activés lorsque vous vous brûlez avec du café chaud sont les mêmes que ceux qui sont activés lorsque vous pensez à un(e) amoureux(se) qui vous a rejeté(e).
En d’autres termes, le cerveau ne semble pas faire de réelle distinction entre une souffrance physique et une souffrance émotionnelle intense. Les peines de cœur et les ruptures douloureuses sont "plus que de simples métaphores", explique Ethan Kross, D. Ph., chercheur en chef et professeur adjoint de psychologie à l’University of Michigan, à Ann Arbor. » [Traduction]
Une peine de cœur peut même faire plus mal qu’une brûlure de café. Bien que personne n’aime être brûlé physiquement, la plupart des gens ont beaucoup plus tendance à essayer de se protéger contre la souffrance d’une peine de cœur que d’une brûlure de café.
Ce qui me paraît intéressant, c’est que la plupart des gens n’ont aucun problème à se traiter avec gentillesse et bienveillance lorsqu’ils sont blessés physiquement, alors qu’ils ont une extrême difficulté à se traiter avec le même niveau de compassion lorsqu’ils sont émotionnellement blessés. Toutefois, un cœur blessé a besoin d’encore plus de tendresse et de douceur qu’une blessure physique.
Que faites-vous lorsque votre cœur est blessé?
La plupart des gens ont appris de nombreuses façons compulsives d’éviter la souffrance de leur cœur blessé. Comme me l’expliquait Alexandre, un de mes clients, lors d’une séance par téléphone : « Je n’avais pas fumé depuis des années, mais je fume depuis que ma femme m’a quitté pour un autre homme, il y a de cela six ans. Je n’arrive pas à arrêter. »
Alexandre ne sera pas capable d’arrêter de fumer tant qu’il ne sera pas prêt à ressentir la douleur aiguë de son cœur blessé, avec la plus extrême gentillesse et compassion envers lui-même. Et le tabac n’est pas la seule et unique compulsion à laquelle Alexandre a recours. Alexandre se juge constamment pour les choix qu’il a faits durant son mariage. Même si la culpabilité et la honte sont difficiles à ressentir, il préfère éprouver ces sentiments plutôt que de ressentir la solitude, le déchirement et l’impuissance face au choix de sa femme que recouvrent sa dépendance au tabac et ses jugements sur lui-même.
Lorsque vous vous sentez seul(e) et le cœur brisé, avez-vous tendance à:
- Trop manger, manger de la malbouffe, fumer, boire trop, ou prendre de la drogue?
- Dépenser sans compter?
- Porter des jugements sur vous-même qui vous font ressentir honte et culpabilité?
- Vous mettre en colère et blâmer les autres, en persistant à vous voir comme une victime?
- Vous abrutir devant la télé?
- Regarder de la pornographie ou du sexe sur Internet?
- Être exagérément actif en vous submergeant de travail et d’autres activités?
- Devenir dépendant(e) de processus tels que le jeu et les jeux vidéo?
Bien que les compulsions d’Alexandre parviennent pour le moment à apaiser son chagrin, ce qu’elles font en réalité c’est qu’elles prolongent sa souffrance, la raison pour laquelle Alexandre a commencé à travailler avec moi. Alexandre n’avait jamais appris à accueillir sa peine de cœur avec toute la bienveillance et la gentillesse dont il a besoin pour permettre à ses émotions de le traverser.
Parce qu’Alexandre évitait d’accueillir et de pleinement digérer ses émotions douloureuses, ces dernières restaient coincées dans les muscles de son corps, lui causant des spasmes dans le dos, ce qui lui coinçait un nerf.
La vérité est que les émotions douloureuses – même la peine de cœur – traversent notre corps et sont libérées bien plus rapidement lorsque nous les accueillons que lorsque nous les évitons avec diverses compulsions. Pour que nos émotions puissent nous traverser, plutôt que de rester coincées dans nos muscles – nous créant encore plus de douleur – elles doivent être accueillies avec compassion pour nous-mêmes – ce qui signifie que nous devons les accueillir avec douceur, tendresse, bienveillance, gentillesse et compréhension. C’est cette attitude qui permet à nos sentiments d’être pleinement ressentis, digérés et libérés.
Traduction : Virginie Hentzienne
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